FAQ – Le marais audomarois et les autres marais du Nord et de la France

Les réponses à vos questions sur les différences entre le marais audomarois et les autres marais

 

Bienvenue dans notre FAQ dédiée à l’exploration comparative des marais d’exception qui ornent les Hauts-de-France et l’ensemble de la France.

Nous vous invitons à découvrir et comparer le marais audomarois, véritable joyau naturel du Nord, avec d’autres espaces remarquables tels que les marais du Cotentin, le marais de Brière, le marais poitevin et les célèbres hortillonnages d’Amiens. Chacun de ces sites présente des caractéristiques uniques et un riche héritage historique.

Notre FAQ tentera de vous fournir des informations pratiques, historiques et culturelles pour vous aider à mieux comprendre ces trésors naturels, et à apprécier la diversité des milieux humides qui embellissent notre patrimoine français.

 

Le marais audomarois et le marais Poitevin sont deux zones humides importantes en France, mais ils présentent plusieurs différences notables :

Taille : Le marais audomarois couvre une surface de 37 km² (3 726 hectares), tandis que le marais Poitevin s’étend sur une superficie beaucoup plus vaste de 112 000 hectares.

Localisation : Le marais audomarois se situe dans le Nord de la France, s’étendant sur 15 communes du Pas-de-Calais et du Nord. Le marais Poitevin, quant à lui, se trouve dans l’Ouest de la France, entre Niort et la Baie de l’Aiguillon.

Activité agricole : Le marais audomarois reste aujourd’hui le seul marais de cette importance encore cultivé pour le maraîchage en France, avec près de cinquante légumes différents cultivés. En revanche, le marais Poitevin a été en grande partie drainé et utilisé pour la culture de céréales.

Reconnaissance : Le marais audomarois a été désigné site Ramsar et déclaré « douzième réserve de biosphère française » par l’UNESCO en 2013. Le marais Poitevin est labellisé Parc Naturel Régional et Grand Site de France.

Paysage : Le marais audomarois est caractérisé par ses canaux appelés watringues ou watergang. Le marais Poitevin, lui, est connu pour sa « Venise Verte », une partie du marais mouillé sillonnée de canaux bordés d’arbres.

Tourisme : Bien que les deux marais offrent des activités touristiques, le marais Poitevin présente une vocation touristique plus développée, notamment avec ses promenades en barque traditionnelle dans la Venise Verte.

Le marais audomarois et les hortillonnages d’Amiens sont deux zones humides remarquables en France, mais ils présentent plusieurs différences significatives :

Taille : Le marais audomarois est beaucoup plus vaste, couvrant une superficie de 3 726 hectares (37,26 km²), tandis que les hortillonnages d’Amiens sont d’environ 500 hectares.

Réseau hydrographique : Le marais audomarois possède un réseau hydrographique plus étendu, avec 170 km de rivières (wateringues) et 560 km de fossés (watergangs). Les hortillonnages d’Amiens ont un réseau de canaux estimé à 65 km.

Biodiversité : Le marais audomarois abrite une biodiversité exceptionnelle, avec 2 600 espèces répertoriées (faune, flore et fonge) et 50% de la flore aquatique régionale. Les hortillonnages d’Amiens, bien que riches en biodiversité, ne présentent pas une telle diversité. A titre comparatif, nous retrouvons autant d’espèces d’oiseaux dans le marais de Saint-Omer que dans le Marquenterre.

Reconnaissance internationale : Le marais audomarois bénéficie de plusieurs labels internationaux, notamment le classement Ramsar (zone humide d’importance internationale) et le statut de Réserve de biosphère de l’UNESCO.

Activité agricole : Le marais audomarois est considéré comme le dernier marais cultivé et habité de France, avec une tradition maraîchère remontant au VIIe siècle. Les hortillonnages d’Amiens sont également connus pour leur maraîchage, mais à une échelle plus réduite (avec les hortillons, maraîchers des hortillonnages). Soulignons que si quelques hortillons subsistent pour la consommation ultra-locale de légumes, le marais audomarois compte encore 35 familles d’agriculteurs exploitant 450 hectares de terres maraîchères.

Tourisme : les hortillonnages d’Amiens accueillent chaque année bien plus de visiteurs que le marais de st omer. Cela s’explique par le fait que Saint-Omer n’a développé ses activités touristiques que tardivement. Si au cours du XXème siècle l’on recensait déjà des loueurs de barques dans les marais audomarois (exemple, la guinguette du moulin rouge et l’embarcadère du Pont Mathilde), l’offre s’est fait connaître au-delà des frontières de la région grâce à des sociétés crées durant les années 90. Le classement de la réserve du Romelaere dans les années 80 et la reconnaissance UNESCO en 2013 ont pleinement participé à la notoriété que connait le marais aujourd’hui. Mais nous avons du retard à rattraper !

 

Le marais audomarois et le marais du Cotentin sont deux zones humides importantes en France, mais ils présentent plusieurs différences notables :

Taille : Le marais audomarois couvre une surface de 3 726 hectares (37,26 km²)5, tandis que le marais du Cotentin est beaucoup plus vaste, s’étendant sur environ 1500 km2.

Localisation : Le marais audomarois se situe dans le Nord de la France, s’étendant sur 15 communes du Pas-de-Calais et du Nord5. Le marais du Cotentin se trouve en Normandie, à cheval sur les départements de la Manche et du Calvados.

Réseau hydrographique : Le marais audomarois possède un réseau hydrographique dense, avec 170 km de rivières (wateringues) et 560 km de fossés (watergangs). Le marais du Cotentin ne mentionne pas de chiffres précis pour son réseau hydrographique (mais vue la superficie, ce chiffre doit être considérable).

Reconnaissance : Le marais audomarois est désigné site Ramsar et déclaré « Réserve de biosphère » par l’UNESCO. Le marais du Cotentin intègre Parc naturel régional.

Activité agricole : Le marais audomarois est considéré comme le dernier marais cultivé et habité de France, avec une tradition maraîchère remontant au Moyen Age. Le marais du Cotentin est principalement caractérisé par des prairies pâturées ou fauchées.

Biodiversité : Le marais audomarois abrite 2 600 espèces répertoriées (faune, flore et fonge) et 50% de la flore aquatique régionale. Le marais du Cotentin ne fournit pas de chiffres précis sur sa biodiversité.

Le marais audomarois et le marais de la Brière sont deux zones humides importantes en France, mais ils présentent plusieurs différences notables :

Taille : Le marais audomarois couvre une surface de 3 726 hectares, tandis que le marais de Grande Brière s’étend sur 7 000 hectares.

Réseau hydrographique : Le marais audomarois possède un réseau plus dense avec 170 km de rivières (wateringues) et 560 km de fossés (watergangs). Le marais de Grande Brière compte 140 km de canaux.

Statut de propriété : Le marais audomarois est un territoire reconnu par diverses désignations (Site Ramsar, Réserve de biosphère UNESCO). Ses quelque 13 000 parcelles sont des propriétés privées (réparties entre 4000 propriétaires). Nous retrouvons cette configuration dans le marais de la Brière. Notons toutefois qu’il s’agit pour ce dernier d’une grande indivision entre les habitants des communes des alentours.

Gestion : Le marais de Grande Brière est géré par la Commission Syndicale de la Grande Brière Mottière, tandis que le marais audomarois est animé par le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, Eden 62, les Wateringues, la Communauté de commune des Hauts de Flandres et la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer.

Activités traditionnelles : Le marais audomarois est connu pour son maraîchage, une tradition remontant au VIIe siècle. Le marais de Brière est associé anciennement à la récolte de tourbe (mottes) et à l’élevage.

Biodiversité : Le marais audomarois abrite 2 600 espèces répertoriées et 50% de la flore aquatique régionale.

Il existe plusieurs autres zones humides et marais  dans les Hauts-de-France:

La zone Scarpe-Escaut : C’est l’une des deux zones humides d’importance nationale ou internationale retenues par la France dans la région Nord-Pas-de-Calais, avec le marais audomarois.

Les milieux marins et côtiers : Ils comprennent les pannes dunaires et les marais arrière-littoraux.

Les étangs et zones humides issus d’affaissements miniers : Ils forment la troisième unité principale de zones humides dans la région.

Le Marais Pourri : Situé à la frontière des communes d’Ham et Norrent-Fontes, c’est une zone humide de 137 hectares composée de parcelles maraîchères, de cressonnières, de bois, d’anciennes tourbières, d’une roselière et d’un cours d’eau alimenté par des puits artésiens.

Le marais de Guines, s’étendant sur 160 hectares entre Ardres et Guines.

Il est important de noter que malgré l’existence de ces zones humides, elles sont généralement en régression dans la région, malgré leur importance pour la gestion de l’eau et la biodiversité