Le bacôve est le bateau des maraîchers d’autrefois. Aujourd’hui, il s’agit d’un bateau à passagers plébiscité pour le tourisme. Nous assurons la conception, la construction et l’établissement des titres de navigation pour votre projet.
Bateau traditionnel de l’audomarois sillonnant depuis des siècles cet espace naturel labellisé par l’Unesco, le bacôve est une embarcation à fond plat comportant un bordage à clin. Il servit notamment au transport des marchandises et de la spécialité de Saint-Omer : le chou-fleur ! Très apprécié des maraîchers au cours des XIXème et XXème siècles, le bacôve est aujourd’hui privilégié pour les croisières dans le marais de Saint-Omer ou tout autre marais et cours d’eau douce de France. Les raisons ne manquent pas! C’est un bateau imposant, robuste, stable et est homologué pour le transport de passagers !
Construction traditionnelle d’escutes, de bacôves, de barque de pêche en bois, de bateaux picards et d’embarcation sur mesure, restauration de bateau en bois…
Nous sommes les experts en la matière au nord de Paris! En effet, nous bénéficions d’une grande expérience en la matière!
Un projet ?
Dérivé du Cogue, le bacôve est apparu dans le paysage audomarois dès le moyen âge. Ce bateau indissociable de l’aménagement du marais de Saint-Omer servait alors à transporter des marchandises et toutes les charges lourdes. Il a effectivement longtemps permis l’acheminement de pierres, de bois de construction, de marchandises et bien sûr, des choux fleurs !
Les maraîchers de Saint-Omer jetèrent leur dévolu sur cette embarcation typique dès le début du XIXème siècle marquant l’essor du maraîchage et de la culture du chou-fleur.
De taille importante, le bacôve permettait de transporter à lui seul près de 3,5 tonnes de choux fleurs à l’époque où les terres étaient inaccessibles par voie terrestre.
D’une durée de vie hors norme, le bateau se transmettait et se transmet toujours de génération en génération, tel un meuble de famille. Il se conserve en effet 25 ans en utilisation continue 6 jours sur 7, mais 40 ans en moyenne pour une utilisation normale.
Notons que si l’escute s’apparentait à la voiture du maraîcher, le bacôve constituait son camion poids lourd. Il servait non seulement au transport des légumes, mais également à celui des chevaux, du matériel agricole, voire du tracteur! Il fallait alors jumeler deux bacôves.
Dérivé du Cogue, le bacôve est apparu dans le paysage audomarois dès le moyen âge. Ce bateau indissociable de l’aménagement du marais de Saint-Omer servait alors à transporter des marchandises et toutes les charges lourdes. Il a effectivement longtemps permis l’acheminement de pierres, de bois de construction, de marchandises et bien sûr, des choux fleurs !
Les maraîchers de Saint-Omer jetèrent leur dévolu sur cette embarcation typique dès le début du XIXème siècle marquant l’essor du maraîchage et de la culture du chou-fleur.
De taille importante, le bacôve permettait de transporter à lui seul près de 3,5 tonnes de choux fleurs à l’époque où les terres étaient inaccessibles par voie terrestre.
D’une durée de vie hors norme, le bateau se transmettait et se transmet toujours de génération en génération, tel un meuble de famille. Il se conserve en effet 25 ans en utilisation continue 6 jours sur 7, mais 40 ans en moyenne pour une utilisation normale.
Notons que si l’escute s’apparentait à la voiture du maraîcher, le bacôve constituait son camion poids lourd. Il servait non seulement au transport des légumes, mais également à celui des chevaux, du matériel agricole, voire du tracteur! Il fallait alors jumeler deux bacôves.
Compagnon de la famille, il vivait avec ses propriétaire les heures de travail, les promenades dominicales… Il était là les jours de fête (cortèges nuptiaux les jours de noces, par exemple), mais également durant les moments les plus tristes (cortèges funéraires)…
Bateau mythique, servant principalement au tourisme dans le marais audomarois, le bacôve est toujours construit de manière traditionnelle par les Faiseurs de bateaux. Les artisans perpétuent dans le marais de Lyzel, les gestes ancestraux.
Tout comme l’escute, le bacôve est réalisé au sein de l’atelier des Faiseurs de bateaux grâce à un savoir-faire d’antan, un brin secret… Les artisans emploient pour ce faire de belles planches débitées sur des chênes d’exception, qu’ils sélectionnent eux-même dans la forêt de Rihoult Clairmarais, située à 1 km de l’atelier.
Après avoir taillé l’ensemble des pièces, ployé les planches, ajusté le bordé sur les membrures, placé les étraves, les pics et le plat bord, fixé solidement le tout avec de véritables clous de forgeron, vient l’étape finale du calfatage. Celui-ci se réalise à l’ancienne avec de l’étoupe puis le badigeonnage avec du goudron naturel de Norvège pour nourrir le bois.
Chaque opération est minutieuse et le bacôve classique nécessite un mois et demi de travail environ. Le résultat est exceptionnel. La mise à l’eau de ce bateau unique est toujours pour l’atelier des Faiseurs de bateaux, un instant émouvant…
Tout comme l’escute, le bacôve est réalisé au sein de l’atelier des Faiseurs de bateaux grâce à un savoir-faire d’antan, un brin secret… Les artisans emploient pour ce faire de belles planches débitées sur des chênes d’exception, qu’ils sélectionnent eux-même dans la forêt de Rihoult Clairmarais, située à 1 km de l’atelier.
Après avoir taillé l’ensemble des pièces, ployé les planches, ajusté le bordé sur les membrures, placé les étraves, les pics et le plat bord, fixé solidement le tout avec de véritables clous de forgeron, vient l’étape finale du calfatage. Celui-ci se réalise à l’ancienne avec de l’étoupe puis le badigeonnage avec du goudron naturel de Norvège pour nourrir le bois.
Chaque opération est minutieuse et le bacôve classique nécessite un mois et demi de travail environ. Le résultat est exceptionnel. La mise à l’eau de ce bateau unique est toujours pour l’atelier des Faiseurs de bateaux, un instant émouvant…
Contrairement à l’escute, il n’existe qu’une taille unique de bacôve, soit 9,5 mètres de long sur 2 mètres de large.
Pesant pas loin d’1,5 tonne, il fait figure de « géant du marais ». Il n’en demeure pas moins extrêmement maniable et rapide. Un simple moteur électrique de 2 chevaux permet de le piloter sans aucune gêne.
Le secret de ses performances ? Son bordé rejoint l’étrave vers l’avant et l’arrière pour former 2 pointes. Cette construction issue de plans se transmettant tel un secret de famille depuis des siècles entre faiseurs de bateaux, permet une stabilité et une glisse sur l’eau sans pareil. Même par mauvais temps, l’étrave fend les vagues sans que le bateau ne soit remué. Par ailleurs, cette forme de coque lui apporte une élégance unique en France.
La structure est composée de 18 membrures en chêne. Huit d’entre-elles sont renforcées par une équerre en fer.
Le nombre important de membrures est justifié par l’utilisation première du bacôve, à savoir, être l’outil de travail des maraîchers. Son utilisation imposait de supporter des charges lourdes (jusqu’à 3,5 tonnes), de résister aux chocs et de conserver sa stabilité durant le transport (ex : légumes, tracteur, chevaux…).
Choix des professionnels du tourisme fluvial, le bacôve permet d’emporter 12 personnes, chauffeur exclu.
Envie d’une telle embarcation pour votre activité professionnelle ou souhaitez-vous un solide bateau pour pêcher et vous balader en famille ?
L’embarcation traditionnelle des maraîchers, le bacôve, répondra à vos besoins !
Choix des professionnels du tourisme fluvial, le bacôve permet d’emporter 12 personnes, chauffeur exclu.
Envie d’une telle embarcation pour votre activité professionnelle ou souhaitez-vous un solide bateau pour pêcher et vous balader en famille ?
L’embarcation traditionnelle des maraîchers, le bacôve, répondra à vos besoins !