Bienvenue sur notre FAQ dédiée aux activités traditionnelles et à la vie dans le marais audomarois, un territoire où se conjuguent nature, histoire et savoir-faire ancestral. Ici, vous découvrirez un monde où la pêche, la batellerie, le maraichage et d’autres pratiques rurales ont cours depuis des siècles. Ces activités témoignent d’un lien indéfectible entre les habitants et leur environnement.
Le marais audomarois se distingue également par ses évènements traditionnels et festifs, qui rassemblent communautés et visiteurs autour de célébrations riches en émotions et en convivialité. Les spécialités locales, véritables emblèmes de la gastronomie du terroir, mettent à l’honneur des produits frais et savoureux, notamment les légumes cultivés en ces lieux.
Chaque rencontre, chaque marché et chaque festival illustrent l’attachement profond des habitants à leur identité culturelle et à leur patrimoine naturel.
Oui, il y a encore un facteur qui effectue sa tournée en barque dans le marais audomarois. Au cœur de ce labyrinthe naturel, il distribue le courrier aux habitants isolés, notamment dans le marais ouest. Sa tournée intègre les communes de Salperwick, Serques, Tilques, notamment. A noter qu’il s’agit du dernier facteur de France en bateau !
Oui, il est possible de pêcher dans le marais audomarois, une activité de prédilection dans cette région riche en cours d’eau. Le marais abrite plus de 25 espèces de poissons et offre un cadre paisible pour les pêcheurs de tous niveaux. Le marais abrite une variété d’espèces de poissons, notamment le brochet, la perche, le sandre, la carpe, le gardon et la brème.
Pour pêcher dans le marais audomarois, il faut suivre certaines règles:
Carte de pêche: Il est obligatoire d’avoir une carte de pêche valide, même pour la pêche en no-kill (remise à l’eau). Cette carte aide à financer la protection des milieux aquatiques et des populations de poissons.
Réglementation: La pêche est soumise à une réglementation stricte pour préserver les poissons et les écosystèmes. Il est important de respecter les tailles minimales de capture et les périodes de fermeture. Par exemple, la pêche au brochet est généralement interdite du dernier dimanche de janvier jusqu’à début mai.
Propriété privée: Certaines zones de pêche se trouvent sur des propriétés privées et il est important de respecter ces propriétés en demandant l’autorisation si nécessaire.
La gestion de la pêche dans le marais est sous la responsabilité de la Fédération Départementale de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques du Pas-de-Calais. La fédération régule les populations de poissons, surveille le respect de la réglementation et sensibilise à la pêche responsable.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la Fédération Départementale des Associations Agréées pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques du Pas-de-Calais au 03.91.92.02.03
Retrouvez ici notre article sur la pêche dans le marais audomarois
Oui, la chasse est autorisée dans le marais audomarois, mais elle est bien entendu réglementée. Voici les principaux points à retenir :
La chasse nécessite bien entendu un permis valable pour le gibier que vous souhaitez chasser.
La chasse est encadrée par un arrêté préfectoral qui fixe les dates d’ouverture et de clôture de la chasse pour chaque campagne annuelle.
Des plans de gestion cynégétique approuvés par le préfet sont en place pour certaines espèces.
La chasse au sanglier fait l’objet de dispositions particulières, notamment la possibilité de le chasser pendant la récolte et à l’affût ou à l’approche en avril et mai pour protéger les semis.
Certaines zones du marais audomarois bénéficient d’une protection particulière, comme la réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre, où la chasse est interdite.
La chasse dans le marais doit respecter le Règlement Particulier de Police (R.P.P) en vigueur.
Il est important de noter que les pratiques de chasse dans le marais audomarois doivent être menées de manière responsable pour préserver cet écosystème unique, qui abrite une riche biodiversité, notamment de nombreuses espèces d’oiseaux protégés.
Il existait un marché sur l’eau dans le marais audomarois qui se tenait à Clairmarais à l’occasion de plusieurs dates. Aujourd’hui, cet évènement n’a plus lieu. Des maraîchers et producteurs locaux proposaient leurs produits à bord des bacôves, les embarcations traditionnelles du marais audomarois. On y trouvait des légumes du marais, des fromages, des fruits, des bières et d’autres produits locaux.
A noter qu’il s’agissait d’un évènement folklorique plein de charme, mais que les marchés sur l’eau ne se tenaient pas dans le marais par le passé. Les maraîchers n’utilisaient les embarcations que pour se rendre vers la gare ou autres lieux de débarquement où les légumes étaient déchargés.
A contrario, Amiens présentait déjà jadis des marchés sur l’eau organisés par les hortillons.
Le cortège nautique constitue notamment une fête marquante du marais audomarois. Organisé le dernier dimanche du mois de juillet, cet évènement anime le faubourg du Haut-Pont et le canal historique avec une vingtaine de chars fleuris et de nombreuses animations.
Le marais Audomarois abrite une riche production maraîchère avec près de 50 légumes différents cultivés. Voici les principaux légumes qu’on y trouve :
Cette diversité de cultures est rendue possible grâce aux sols fertiles et tourbeux du marais, ainsi qu’à un savoir-faire ancestral des maraîchers locaux.
Retrouvez également notre article dédié aux légumes du marais audomarois
Oui, il y a encore des habitants vivant sur des îles dans le marais Audomarois. Les habitants y vivent dans des maisons accessibles uniquement par bateau, bac à chaine, ou à pied via des ponts. Bien que leur nombre ait diminué avec le temps, certains résidents continuent de perpétuer ce mode de vie traditionnel, en harmonie avec cet écosystème unique. Bon nombre de maisons insulaires sont également des résidences secondaires.
Il y a bien de l’élevage dans le marais audomarois, qui recense quelques dizaines de producteurs. On y retrouve notamment des bovins (Highlands, limousines), ainsi que des ovins (chèvres, moutons). De nombreux maraîchers et habitants du marais possèdent leur poulailler.
Notons que l’activité de l’élevage, bien qu’implantée depuis les origines du marais dans un but alimentaire local, ne constitue pas une pratique emblématique. Le nombre de cours d’eau et la logistique que représente le transfert du bétail par chaland fut un frein au développement de cette pratique.