Bateau employé jadis par le maraîcher pour transporter la famille et les outils, l’escute se décline en 6 tailles différentes, allant de 4m à 8,5m de longueur.
Bateau de bois typique de Saint-Omer et du marais audomarois depuis des siècles, l’Escute est toujours fabriquée de manière traditionnelle par les Faiseurs de bateaux. Elle fait le bonheur des familles, des pêcheurs et les amateurs de beaux bateaux, tout en satisfaisant les utilisateurs les plus exigeants. Cette belle barque de chêne aux formes complexes ne manque pas de noblesse. Elle affiche également des performances hors norme, que ce soit en termes de maniabilité, de vitesse, de confort ou de durée de vie.
Construction traditionnelle d’escutes, de bacôves, de barque de pêche, de bateaux picards et d’embarcation sur mesure, restauration de bateau en bois…
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Alors que le bacôve s’apparentait au camion du maraîcher, l’escute peut être comparée à sa voiture. Il s’agit ainsi du bateau traditionnel du marais de Saint-Omer par excellence. Employée pour la pêche, les balades en famille, le transport des outils ou l’accès aux habitations isolées au cœur du marais audomarois, l’escute était très populaire jusqu’aux années 1970. Puis les routes et les ponts furent construits à travers champs et rivières. Chaque famille en possédait au moins deux, en sus du bacôve.
Les origines de l’escute ? Celles-ci demeurent floues. Certains parlent de sa généralisation dans le marais audomarois au XVIIème siècle mais des écrits et quelques rares archives démontrent que le terme escute était déjà utilisé au XIIIème et XIVème siècle. Le terme désignait les petits bateaux transportant des marchandises. Dérivé du « Scute », ancien bateau hollandais, nous pouvons aisément imaginer que les ingénieurs partis aux Pays Bas jadis afin d’étudier les techniques de poldérisation, ont par la même occasion ramené des plans de ce bateau à fond plat.
Alors que le bacôve s’apparentait au camion du maraîcher, l’escute peut être comparée à sa voiture. Il s’agit ainsi du bateau traditionnel du marais de Saint-Omer par excellence. Employée pour la pêche, les balades en famille, le transport des outils ou l’accès aux habitations isolées au cœur du marais audomarois, l’escute était très populaire jusqu’aux années 1970. Puis les routes et les ponts furent construits à travers champs et rivières. Chaque famille en possédait au moins deux, en sus du bacôve.
Les origines de l’escute ? Celles-ci demeurent floues. Certains parlent de sa généralisation dans le marais audomarois au XVIIème siècle mais des écrits et quelques rares archives démontrent que le terme escute était déjà utilisé au XIIIème et XIVème siècle. Le terme désignait les petits bateaux transportant des marchandises. Dérivé du « Scute », ancien bateau hollandais, nous pouvons aisément imaginer que les ingénieurs partis aux Pays Bas jadis afin d’étudier les techniques de poldérisation, ont par la même occasion ramené des plans de ce bateau à fond plat.
Entièrement réalisée en chêne provenant de la forêt de Rihoult-Clairmarais, à moins d’un kilomètre de l’atelier, l’escute des Faiseurs de bateau respecte attentivement la tradition en matière de conception et de construction. Chaque partie de la charpente est minutieusement confectionnée. L’ensemble est assemblé grâce à de véritables clous de forgerons « à l’ancienne ». L’étanchéification, opération également appelée « calfatage », est réalisée traditionnellement grâce à de l’étoupe (fibre végétale de lin). Enfin, l’ensemble du bateau est badigeonné au goudron végétal permettant de nourrir le bois efficacement, de manière écologique.
L’escute se décline en différentes tailles. Nous utilisons pour ce faire l’unité de mesure ancestrale pour ce type de bateau : les wrangs. En effet, la dimension de l’escute a de tout temps était donnée en nombre de wrangs dans le coffre (partie utile du bateau). Ce terme issu du mot varangue d’origine germanique, désigne un élément du charpentage transversal du fond des bateaux, autrement dit, les membrures principales.
Nous fabriquons 6 tailles d’escute, allant de 3 à 8 wrangs, la plus petite mesurant 4,5 m de long et la plus grande, 8,5m. L’escute la plus populaire demeure l’escute 5 wrangs de 6m, meilleur rapport capacité d’emport/stabilité et prix.
L’escute se décline en différentes tailles. Nous utilisons pour ce faire l’unité de mesure ancestrale pour ce type de bateau : les wrangs. En effet, la dimension de l’escute a de tout temps était donnée en nombre de wrangs dans le coffre (partie utile du bateau). Ce terme issu du mot varangue d’origine germanique, désigne un élément du charpentage transversal du fond des bateaux, autrement dit, les membrures principales.
Nous fabriquons 6 tailles d’escute, allant de 3 à 8 wrangs, la plus petite mesurant 4,5 m de long et la plus grande, 8,5m. L’escute la plus populaire demeure l’escute 5 wrangs de 6m, meilleur rapport capacité d’emport/stabilité et prix.
Utilisée autrefois pour l’emport du petit matériel, l’escute permettait également de circuler aisément dans les très petites rivières. Ce bateau « passe partout » se distingue en effet par sa maniabilité.
L’escute sait également séduire en raison de ses performances. Filant dans l’eau, la forme de l’escute est prévue pour réduire au maximum le phénomène de frottement et de résistance pouvant ralentir l’embarcation. Ainsi, le maniement à la rame ou à la ruie (longue rame typique du marais de Saint-Omer) est très aisé, tout comme le pilotage à l’aide d’un moteur thermique ou électrique. Un cheval de puissance permet facilement de pousser une escute huit wrangs à 6km/h, performance que nous pouvons difficilement constater sur les barques et bateaux en plastique/fibre de verre.
Avant l’invention du motogodille puis du moteur à bateau, l’escute comportait deux pics. Le pic arrière disparut par la suite afin de permettre la motorisation de l’embarcation.
Les Faiseurs de bateaux construisent aujourd’hui des escutes à un pic et remettent au goût du jour l’élégance des escutes deux pics. Cela est possible grâce à une motorisation électrique latérale des plus agréables.
Avant l’invention du motogodille puis du moteur à bateau, l’escute comportait deux pics. Le pic arrière disparut par la suite afin de permettre la motorisation de l’embarcation.
Les Faiseurs de bateaux construisent aujourd’hui des escutes à un pic et remettent au goût du jour l’élégance des escutes deux pics. Cela est possible grâce à une motorisation électrique latérale des plus agréables.
Quasiment plus utilisée par les maraîchers aujourd’hui, l’escute fait toutefois toujours le bonheur des familles, des pêcheurs, des chasseurs, des amoureux du marais mais également des amateurs de beaux objets. Loin de disparaître du paysage audomarois, cette embarcation séculaire n’a pas perdu une ride et constitue ce qui se fait le mieux : sa fière allure intemporelle et sa durée de vie (40 ans environ) fait de l’escute le meilleur choix.